Alimentation
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14/03/2013 - L'Anses pointe les risques liés à l'alimentation des nourrissons avec des boissons autres que le lait maternel et substituts
Suite au signalement de plusieurs cas graves chez de très jeunes enfants ayant été partiellement ou totalement nourris avec des boissons autres que le lait maternel et ses substituts, l'Anses s'est autosaisie de l'évaluation des risques liés à ces produits dans l'alimentation des nourrissons de la naissance à 1 an. L'expertise réalisée par l'Agence montre que ces boissons de consommation courante ne permettent pas de couvrir intégralement les besoins nutritionnels spécifiques des nourrissons. L'Anses considère donc que ces produits ne doivent pas être utilisés, que cela soit à titre exclusif ou même partiel, chez l'enfant de moins de un an. Elle rappelle également que le lait maternel est l'aliment de référence adapté aux besoins du nourrisson, et qu'hors allaitement, seules les préparations pour nourrissons et préparations de suite (à base de protéines animales ou végétales) peuvent couvrir les besoins de l'enfant de moins de 1 an.
Lire également :
Remplacer le lait infantile par des jus végétaux : 4 nourrissons dénutris... dont 1 décédé. Des praticiens hospitaliers français décrivent 4 cas récents de nourrissons alimentés avec des jus végétaux et les conséquences graves de ce choix alimentaire.
D. Fourreau, N. Peretti, B. Hengy et al. (2013) Complications carentielles suite à l'utilisation de « laits » végétaux, chez des nourrissons de deux mois et demi à 14 mois (quatre cas). La Presse Médicale. Doi :10.1016/j.lpm.2012.05.029
Environnement
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25/02/2013 - Perturbateurs endocriniens Au cours des dernières décennies, diverses études scientifiques ont attiré l'attention sur des effets éventuels sur les organes ou la fonction de reproduction de substances chimiques présentes dans l'environnement. Des études épidémiologiques observent en particulier une évolution de la fréquence de pathologies diverses touchant notamment les organes de la reproduction ou encore des altérations de la fertilité. pour lesquelles les chercheurs interrogent une relation possible avec des effets pertubateurs endocriniens. Ainsi, de fortes préoccupations sont exprimées par certains scientifiques, des organismes de recherche indépendants et des associations sur l'impact sanitaire éventuel de substances, présentes dans l'environnement ou dans des produits de consommation sur le système hormonal. La compréhension exacte du rôle joué par ces substances dites « perturbateurs endocriniens », leurs modalités d'action, comme la part attribuable de leur effet dans l'accroissement de ces pathologies fait l'objet de controverses scientifiques et sociétales.
L'Anses réalise des travaux d'évaluation du risque, de veille scientifique et de référence sur les perturbateurs endocriniens. Elle a notamment lancé un travail d'envergure visant une cinquantaine de substances identifiées comme préoccupantes au regard de leur action de perturbateur endocrinien. Elle soutient par ailleurs des travaux de recherche via l'appel à projets de recherche santé environnement travail (APR-EST).
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