Dès l'entretien précoce du premier trimestre,
le professionnel de santé qui va suivre votre grossesse (gynécologue-obstétricien, sage femme...)
vous informera sur l'offre de soins et de prévention
dans le cadre du réseau de santé périnatale existant,
régional comme de proximité.
Dans quel établissement accoucherez-vous ?
Depuis les décrets du 9 octobre 1998, les maternités sont classées en trois types en fonction du niveau de soins aux nouveau-nés.
dispose d'une unité d'obstétrique Prise en charge des grossesses normales. Présence pédiatrique permettant l'examen du nouveau-né et la prise en charge auprès de la mère d'un certain nombre de situations fréquentes et sans gravité.
dispose d'une unité d'obstétrique et d'une unité de néonatalogie Prise en charge des grossesses à risque modéré et des nouveau-nés nécessitant une surveillance particulière, mais pas de soins en réanimation.
dispose d'une unité d'obstétrique, d'une unité de néonatalogie et d'une unité de réanimation néonatale. Prise en charge des grossesses à haut risque et des nouveau-nés présentant des détresses graves.
Ainsi, un transfert, soit de la future maman (transfert in utero), soit du nouveau-né (transfert post-natal) vers un autre établissement du réseau pourra parfois être indiqué. Pour cela, le réseau en collaboration avec un professionnel régulateur (sage-femme, urgentiste...) en étroite relation avec les médecins SAMU-SMUR de la région, prépare, oriente et organise les transports qui peuvent être terrestres (ambulances) ou aériens (avion ou hélicoptère). Conscients des problèmes que peuvent représenter ces éloignements, les professionnels sont soucieux de vous rapprocher, vous et ou votre enfant de votre domicile dès que la situation médicale est stabilisée.
Le pédiatre en maternité
La présence d'un pédiatre dans les maternités est obligatoire
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Il est présent lors de l'accouchement en cas de difficultés obstétricales (prématurité, césarienne, forceps, jumeaux...) afin de parer immédiatement aux éventuelles détresses néo-natales en effectuant les manoeuvres de réanimation nécessaires.
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Il dispose d’un matériel adapté : les décrets du 10 octobre 1998 et l’arrêté du 25 avril 2000 obligent les maternités à posséder une salle de réanimation et le matériel indispensable : table chauffante avec auto-contrôle thermique pour le nouveau-né, matériel d’aspiration, oxygène et appareil de surveillance de l’oxygène, du pouls, de la presssion artérielle, de la fréquence respiratoire, masque et ballon d’oxygène, matériel d’intubation, de perfusion veineuse, et de cathétérisme de la veine ombilicale, etc.
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Il organise le transfert du nouveau-né, dans certains cas plus graves, vers une Unité de Soins Intensifs ou de réanimation (voir les types de maternités ci-dessous).
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à savoir |
Près de 790 000 accouchements, répartis dans 535 maternités, ont eu lieu en 2010 en France métropolitaine. Un chiffre en augmentation de 5 % par rapport à 2001. Dans le même temps, un cinquième des maternités ont fermé. Ces fermetures découlent d'un mouvement amorcé dans les années 1970, dont le but est de rendre l'accouchement plus sûr en fermant les maternités à faible activité. Les maternités sont désormais moins nombreuses, mais mieux équipées.
Malgré la réduction du nombre de maternités, le temps d'accès médian observé pour s'y rendre est resté stable entre 2001 et 2010 : la moitié des femmes mettent moins de 17 minutes pour aller accoucher. Les différences entre les communes se sont réduites, celles qui avaient un temps d'accès élevé en 2001 ayant vu ce temps diminuer. Cette stabilité globale des temps d'accès tient principalement à un recours plus fréquent qu'avant à la maternité la plus proche du domicile.
Les disparités des temps d'accès entre départements restent néanmoins fortes et huit départements ont un temps d'accès médian supérieur à 30 minutes.
Drees, Etudes et résultats n°814 - octobre 2012
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