2 - Vacciner pour quelles maladies |
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La tuberculoseLa tuberculose est une maladie infectieuse, provoquée par le bacille de Koch, qui se transmet par la salive lors de la toux. Chez l'enfant âgé de moins de 6 ans, la vaccination par le BCG est obligatoire pour l'entrée en collectivité. A LIRE
La diphtérieLa diphtérie se transmet par la toux et les éternuements. Il est nécessaire que le plus grand nombre de personnes soient vaccinées pour éviter la propagation d'un microbe importé. A LIRE
Le tétanosLe tétanos est causé par un microbe, le bacille tétanique, qui vit généralement dans la terre. Il peut s'introduire dans le corps par n'importe quelle blessure ou petite plaie banale. A LIRE
Vidéo sur le tétanos La coquelucheLa coqueluche est une maladie respiratoire très contagieuse qui se transmet par les gouttelettes émises lors de la toux. A LIRE
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La poliomyélite se transmet le plus souvent par contact avec des personnes infectées, le plus souvent de façon inapparente. Dans sa forme la plus grave, la poliomyélite provoque des paralysies au niveau des bras, des jambes ou des muscles qui permettent la respiration. Ces paralysies sont le plus souvent définitives.
L'éradication de cette maladie progresse mais elle peut réapparaître
dans des groupes de personnes non vaccinées ou n'ayant pas effectué leurs rappels.
A LIRE
L'hépatite b est due à un virus présent dans les liquides biologiques (sang, sperme, sécrétions vaginales, etc.) elle peut se transmettre par relations sexuelles, contact avec le sang, transmission de la mère à l'enfant au moment de l'accouchement.
On observe également des transmissions au sein de familles ou collectivités par la salive, de petites blessures ou le partage d'objets personnels (rasoirs,...).
Dans neuf cas sur dix, les adultes contaminés n'ont pas de symptômes. Dans un cas pour 1000, l'infection évolue en hépatite fulminante, mortelle à 80 %. Alors que 5 à 10 % des adultes contaminés, avec ou sans symptômes, deviennent des "porteurs" susceptibles de transmettre le virus, 90 % des nouveau-nés contaminés deviennent porteurs. Leur hépatite évolue parfois vers la cirrhose ou le cancer du foie.
A LIRE
Haemophilus influenzae b est une bactérie des voies aériennes supérieures très répandue que l'on est susceptible de contracter dès la première enfance. Ultérieurement, l'immunisation naturelle confère une protection : c'est la raison pour laquelle le risque d'infections graves existe
essentiellement chez le jeune enfant.
Avant de disposer d'un vaccin, cette bactérie était en France la première responsable des méningites graves du nourrisson. La grande majorité (95 %) des infections invasives à Hib (méningites, septicémies*, épiglottites, pleuro-pneumopathies...) survenait avant l'âge de 5 ans dans l'ensemble des pays (souvent entre 6 et 24 mois).
Ces infections ont pratiquement disparu des pays développés
depuis l'application généralisée de la vaccination.
A LIRE
Le pneumocoque est une bactérie strictement humaine. La colonisation de la muqueuse du nasopharynx par le pneumocoque est naturelle dès les premiers mois de vie.
Les pneumonies à pneumocoque sont des infections du poumon à caractère très inflammatoire mal tolérées par les personnes fragiles : nourrissons, personnes âgées, insuffisants respiratoires ou cardiaques ...
Aujourd'hui, en France, le pneumocoque est la première cause de méningite chez le nourrisson et l'enfant de moins de 2 ans. Uun enfant sur dix en meurt, un "survivant" sur trois gardera des séquelles (surdité bilatérale souvent profonde, handicap neurologique).
A LIRE
Le méningocoque est une bactérie normalement présente dans la gorge et le nez (rhinopharynx) des êtres humains. Il est impliqué dans la survenue d'infections graves chez les enfants à partir de 6 mois ainsi que chez les adolescents et jeunes adultes : les méningococcémies (infections généralisées à méningocoque) et les méningites. Ces infections sont observées dans le monde entier. Des antibiotiques existent pour les traiter et, dans certains cas, les prévenir. En France, les infections graves (ou invasives) à méningocoque touchent environ 1 000 patients chaque année, dont un tiers de septicémies à méningocoque et deux tiers de méningites.
Le vaccin conjugué spécifique aux nourrissons comporte sept des sérotypes les plus souvent en cause dans les infections graves. Il protège le nourrisson.
Tous les enfants de moins de 2 ans sont concernés par ce vaccin (une dose à 2, 3, 4 mois et un rappel entre 12 et 15 mois).
La vaccination par le vaccin pneumococcique est également recommandée pour les enfants de 24 à 59 mois non vaccinés, définis comme à haut risque de faire une infection invasive à pneumocoque.
.A LIRE
Le rotavirus est un agent universel des gastro-entérites aiguës chez le nourrisson et l'enfant de moins de 5 ans dans le monde, à l'origine de 111 millions d'épisodes infectieux annuels. En France, l'infection à rotavirus serait responsable chaque année de 182 000 épisodes de diarrhée aiguë chez les enfants de moins de 3 ans, dont 97 000 diarrhées sévères. L'estimation du nombre annuel de décès liés à ces infections varie de 7 à 20, soit une moyenne de 13 à 14 décès par an. Ces infections à rotavirus seraient à l'origine de 138 000 consultations/an, le nombre d'hospitalisations lié à ces infections est estimé à 18 000 et le nombre de décès à 13. Le coût annuel de l'infection est estimé à 26 millions d'euros pour le système de santé. Le rotavirus représente à lui seul 30 à 40 % des causes des diarrhées aiguës infectieuses de l'enfant.
A LIRE
La rougeole est transmise par contact direct ou par voie aérienne, par l'intermédiaire de gouttelettes salivaires ou respiratoires.
C'est l'une des maladies infectieuses les plus contagieuses. Elle peut entraîner de graves complications, en particulier chez les adolescents et les adultes : otites, broncho-pneumonies, encéphalites aiguës, atteintes neurologiques, etc.
Mobilisation contre la rougeole
Une épidémie de rougeole sévit en France. Plus de 20 000 cas de rougeole ont ainsi été déclarés entre 2008 et juin 2011, contre 44 en 2007. Dans ce contexte, la Direction générale de la santé (DGS), en lien avec la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) et la Direction générale de l'enseignement et de la recherche (DGER), lance avec le concours de l'Inpes et pour la deuxième année consécutive, une opération de sensibilisation à la rougeole avec la vérification du statut vaccinal des élèves de sixième et de terminale.
un site d'information spécialement dédié
à cette maladie a été créé.
http://www.info-rougeole.fr/
A LIRE
Vidéo sur la rougeole
Cette infection virale très contagieuse se transmet par les postillons, la salive et se manifeste souvent dans les collectivités (écoles, crèches, etc.). Il s'agit d'une inflammation des glandes salivaires.
Généralement bénigne chez les enfants, elle peut parfois entraîner des complications graves (surdités).
Chez l'adulte, des complications ovariennes ou testiculaires peuvent survenir.
A LIRE
Cette infection virale se transmet par voie aérienne respiratoire.
En général bénigne, elle passe souvent inaperçue.
Elle est cependant très dangereuse, en cas de contamination pendant les premiers mois de la grossesse. Elle peut alors occasionner de graves malformations chez le futur bébé.
C'est pourquoi il est essentiel pour les jeunes femmes d'être vaccinées contre cette maladie.
A LIRE
Vidéos sur la rubéole
La vaccination contre les infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 est recommandée à toutes les jeunes filles âgées de 14 ans, afin de les protéger avant qu’elles ne soient exposées au risque d’infection à HPV. Le schéma vaccinal comprend trois injections respectant un intervalle de deux mois entre la première et la deuxième injection, et un intervalle de quatre mois entre la deuxième et la troisième injection.
Une mesure de rattrapage est prévue et le vaccin est également proposé aux jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard, dans l’année suivant le début de leur vie sexuelle. Cette mesure de rattrapage pourrait être proposée à l’occasion d’une primo-prescription de contraception, d’un recours à une pilule du lendemain, ou lors d’une consultation pour tout autre motif.
Remarque : La vaccination contre les infections à papillomavirus 6, 11, 16, 18 ne se substitue pas au dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus par le frottis cervico-utérin, y compris chez les femmes vaccinées, mais vient renforcer les mesures de prévention.
A partir de 25 ans, toutes les jeunes femmes vaccinées ou non vaccinées doivent continuer à bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur.
A LIRE
La grippe est une infection respiratoire aiguë, très contagieuse, due aux virus Influenzae. Souvent considérée comme bénigne, elle peut être grave, voire mortelle, pour de nombreuses personnes à risque. L'épidémie de grippe saisonnière survient chaque année en France entre les mois de novembre et d'avril.
Il existe différents types de virus grippaux (A, B et C) ; ils se caractérisent par leurs fréquentes mutations.
Les symptômes typiques de la grippe associent des signes généraux divers (fièvre élevée, frissons, fatigue intense, courbatures) et des signes respiratoires.
Le traitement est le plus souvent symptomatique et sert à lutter contre la fièvre, la douleur et la toux.
Les antibiotiques sont réservés aux surinfections bactériennes avérées des voies aériennes, car ils n'ont aucune efficacité sur le virus
La grippe A(H1N1) est une infection due à un nouveau virus, apparu en 2009, qui résulte de phénomènes de recombinaisons à partir de virus porcin, humain et aviaire et qui se transmet d'homme à homme.
Le virus est différent du virus H1N1 de la grippe saisonnière. Cependant, les modes de transmission et les symptômes de la grippe A(H1N1)
sont les mêmes que ceux de la grippe saisonnière.
Source : INPES, Ministère de la santé, Assurance maladie
Calendrier vaccinal des adolescents et des adultes |