Le calendrier vaccinal 2015
Le calendrier des vaccinations 2015 a été publié le 26 mars 2015 par le ministère des Affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.
Il ne comporte pas de nouvelle recommandation en population générale mais seulement des modifications mineures par rapport à l'an dernier.
Après avis du Haut Conseil de la santé publique, les principales nouveautés concernent l'actualisation des conduites à tenir devant :
- un ou plusieurs cas d'infection invasive à méningocoque ;
- un ou plusieurs cas de coqueluche.
L'INPES met à disposition des documents utiles pour sensibiliser à la mise à jour des vaccins
Le calendrier vaccinal 2014
La simplification du calendrier vaccinal de 2013 est l'aboutissement de 4 années de travail du Haut Conseil de la Santé Publique... Cette simplification se poursuit pour le calendrier de 2014
Recommandations générales 2014 :
infections a papillomavirus humains des jeunes filles agees de 11 a 14 ans : le nombre de dose est reduit de trois a deux doses.
Recommandations dans des situations spécifiques :
infections invasives a meningocoque de serogroupe B : la vaccination n'est pas recommandee dans le cadre d'une strategie generalisee de prevention mais fait l'objet de recommandations particulieres ;
coqueluche : pour proteger les nourrissons qui ne peuvent pas encore etre vaccines, la strategie du cocooning est renforcee pour les adultes en contact avec des nourrissons ages de moins de 6 mois et pour les professionnels de sante et de la petite enfance ;
oreillons : la vaccination en situation de cas groupes d'oreillons en collectivite est precisee ;
infections invasives a pneumocoque : la vaccination des personnes presentant des facteurs de risques est actualisee ;
hepatite B : un nouveau schema vaccinal accelere peut etre propose dans certaines conditions de recherche d'immunisation ;
rougeole : les conditions de vaccination des enfants ages de 6 a 11 mois exposes a un cas de rougeole sont precisees ;
prevention du tetanos : les recommandations de prise en charge des plaies en fonction du type de blessure sont actualisees.
Par ailleurs, le calendrier insere des recommandations vaccinales specifiques pour les personnes immunodeprimees ou aspleniques, leur entourage proche et les professionnels de sante a leur contact
Pour le nourrisson
coqueluche : pour protéger les nourrissons qui ne peuvent pas encore être vaccinés, la stratégie du "cocooning" est renforcée pour les adultes en contact avec des nourrissons âgés de moins de 6 mois et pour les professionnels de santé et de la petite enfance ; Le rappel de la coqueluche se fait à 25 ans. Les futurs parents sont particulièrement concernés, car la vaccination protège les nourrissons de moins de 3 mois que l'on ne peut pas encore vacciner ; la vaccination sera à nouveau recommandée à l'entourage des nourrissons à l'occasion d'une nouvelle grossesse, si le dernier rappel coqueluche date de plus de 10 ans.
pour le nourrisson qui jusqu'à présent devait recevoir entre 10 et 13 injections vaccinales avant l'âge de 2 ans, le HCSP s'est appuyé sur l'expérience de quatre pays européens (Italie, Finlande, Suède, Danemark), qui ont mis en place un schéma vaccinal simplifié pour les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche et Haemophilus influenzae. Leur schéma comporte deux injections en primovaccination (au lieu de trois en France), avec un rappel précoce à 11 ou 12 mois (au lieu de 16-18 mois en France). Le calendrier français maintient à l'âge de 2 mois le début de la vaccination (au lieu de 3 mois dans les pays européens cités) pour une meilleure prévention des coqueluches précoces ainsi que des infections bactériennes graves à Haemophilus ou à pneumocoque. La primovaccination comporte ainsi l'administration de deux doses de vaccin à 2 et 4 mois, avec un rappel à 11 mois. L'administration à l'âge de 9 mois de la première dose de vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons chez les enfants admis en collectivité n'a pas de justification en dehors de périodes épidémiques. Elle est en outre moins efficace que si elle administrée plus tard. Tous les enfants devraient désormais recevoir leur première dose de vaccin ROR à 12 mois et la seconde à 16-18 mois.
Finalement, l'immunisation complète des nourrissons est assurée dès l'âge de 18 mois en cinq rendez-vous vaccinaux comportant des co-administrations.
Chez l'enfant et l'adolescent, il est nécessaire de renforcer la protection contre la coqueluche, d'autant que les vaccins coquelucheux acellulaires, mieux tolérés, ont sans doute une efficacité moins bonne qu'espéré. Ainsi, le rappel de 6 ans comporte désormais la valence coquelucheuse en plus de la diphtérie, du tétanos et de la poliomyélite.
Chez l'adolescent, la vaccination des filles contre le papillomavirus est désormais recommandée entre 11 et 14 ans. le nombre de dose est réduit de trois à deux doses. Ceci doit permettre de co-administrer une dose de ce vaccin avec le rappel diphtérie, tétanos, polio et coqueluche prévu à cet âge.
Le calendrier vaccinal simplifié avril 2014

Rappel, mise à jour, rattrapage : il n'est jamais trop tard pour se protéger
Afin d'être protégé contre certaines maladies infectieuses (rougeole, rubéole, coqueluche, tétanos...), il faut bien souvent faire un ou plusieurs rappels, en plus de la première dose de vaccin. « Etre à jour » de ses vaccinations, c'est avoir reçu toutes les doses des vaccins recommandées (rappels compris) selon son âge. Si l'on n'est pas à jour, il est possible de reprendre la vaccination là où on s'est arrêté. C'est ce que l'on appelle la mise à jour ou le « rattrapage ».
Cette mise à jour est aussi importante que le premier vaccin. Elle permet de se protéger efficacement et durablement des maladies infectieuses, qui peuvent entraîner dans certains cas des conséquences graves, voire le décès. Plus qu'un moyen de protection individuelle, c'est aussi un moyen de protection collective puisque l'augmentation de la couverture vaccinale (proportion de personnes vaccinées contre la maladie) permet de contrôler, voire d'éradiquer des maladies infectieuses, et de protéger les personnes non vaccinées, les nourrissons les plus jeunes notamment.
Faire vacciner votre bébé
Pourquoi faire vacciner si tôt après la naissance
Dans l'utérus, le foetus reçoit principalement les anticorps de sa mère et développe progressivement une capacité à les produire. L'allaitement maternel protège également les nourrissons contre de nombreuses infections parce que l'enfant reçoit dans le lait de sa mère des protéines qui stimulent son système immunitaire. Mais cette immunité transmise ne le protège pas durablement. Elle ne le protège pas non plus contre certaines maladies que la vaccination permet de prévenir.
Les enfants forment leur propre système immunitaire au contact des différentes maladies infectieuses. Pour protéger les enfants en bas âge contre certaines infections potentiellement dangereuses (par exemple la coqueluche, la méningite à Haemophilus influenzae de type b), il faut donc les vacciner au plus tôt, avant le risque d'être exposés, afin que leur organisme ait le temps de fabriquer les anticorps nécessaires.
N'est-il pas dangeureux d'administrer aux nourrissons plusieurs vaccins en même temps ?
Non. Selon les données scientifiques disponibles, l'administration de plusieurs vaccins en même temps n'a pas d'effet négatif sur un système immunitaire normal.
Par ailleurs, ne sont administrés en même temps que les vaccins qui se sont avérés être sans danger et efficaces lorsqu'ils sont donnés ensemble. Toute nouvelle combinaison vaccinale fait l'objet d'études cliniques rigoureuses avant son enregistrement et sa mise à disposition sur le marché, afin de prouver que cette combinaison ne réduit pas l'efficacité de chacun des vaccins et n'augmente pas les risques.
Les vaccins combinés permettent de protéger les enfants contre un plus grand nombre de maladies et augmentent leur confort en limitant le nombre d'injections.
Puisque l'enfant développe naturellement son propre système immunitaire, pourquoi le faire vacciner ?
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Pour le protéger : Il est vrai que, dans l'utérus, le foetus reçoit principalement les anticorps de sa mère et développe progressivement une capacité à produire ses propres anticorps. L'allaitement maternel protège également les nourrissons contre certaines infections parce que l'enfant reçoit dans le lait de sa mère des protéines qui stimulent son système immunitaire.
Mais l'immunité transmise par la mère ne protège pas durablement le nourrisson (maximum trois mois environ). Elle ne le protège pas non plus
contre d'autres maladies que la vaccination permet de prévenir.
Il est vrai aussi, qu'entre 5 mois et 2 ans, les enfants forment leur propre système immunitaire au contact des différentes maladies infectieuses. Ils s'immunisent contre différents microbes simplement parce qu'ils y sont exposés tous les jours.
Mais des microbes peuvent engendrer d'emblée des maladies dangereuses dont les complications peuvent être graves. La vaccination permet d'éviter aux enfants de prendre ce risque.
Les personnes qui n'ont pas été vaccinées durant l'enfance courent le risque de contracter certaines maladies infectieuses à l'adolescence ou à l'âge adulte, notamment au cours de voyages dans des pays où sévissent encore ces maladies.
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Pour protéger les autres : Des personnes ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons médicales (réaction allergique, maladie qui rend la vaccination trop risquée). Il est donc indispensable que leur entourage soit immunisé contre certaines maladies afin de limiter les risques de transmission.
Par ailleurs, beaucoup de vaccins procurent une "immunité collective" : quand la plupart des membres d'une collectivité sont vaccinés contre une
maladie donnée, les risques de développement de cette maladie s'en trouvent grandement diminués.
Enfin quelques maladies infectieuses, si elles ont disparu de nos pays industrialisés, sévissent encore dans d'autres parties du monde. Les voyageurs peuvent propager ces microbes d'un pays à l'autre.
Un outil pour vous faire le point sur vos vaccinations : MesVaccins.net

- Adapter les vaccinations à votre santé, conditions de vie ou de travail, entourage,
- Connaître les dernières recommandations vaccinales (grippe pandémique),
- Gérer votre carnet de vaccination électronique et recevoir par courriel vos prochaines dates de rappel.
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Fiches pratiques |
Calendrier
vaccinal
simplifié
2015 INPES
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Ne pas être vaccinée contre la rubéole, la rougeole, les oreillons et la varicelle est particulièrement dangereux pendant la grossesse. Infovac

Vidéos sur la rubéole, rougeole

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Des vaccins associés |
il existe des vaccins associés pour se protéger de plusieurs maladies :
vaccins associés contre la diphtérie, le tétanos, la polio et coqueluche.
vaccins associés contre la rougeole, oreillons et rubéole - ROR
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à savoir |
La grossesse est-elle une contre-indication à la vaccination ?
Par précaution, les vaccinations sont généralement reportées après la grossesse, sauf lorsqu'elles sont indispensables ou recommandées en raison de circonstances particulières (rubéole).
Des vaccins constitués de bactéries ou de virus vivants atténués sont contre-indiqués pendant la grossesse.
Par contre, ceux à base de bactéries ou de virus inactivés ou de toxines inactivées sont inoffensifs pour le foetus exemple : tétanos, diphtérie, grippe).
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