Les bénéfices de l'exercice aérobie pour la fonction cognitive et plus généralement pour la santé du cerveau sont maintenant largement documentés. Cependant, ils ne valent pas en cas d’exposition prénatale à des niveaux élevés de mercure, conclut cette étude soutenue par le National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS/NIH). Ainsi, les personnes exposées in utero, en raison d’une consommation maternelle élevée de poisson par exemple, auront beau pratiquer l’exercice, ils n’en tireront pas les mêmes bénéfices cognitifs et de mémoire à court terme que les personnes épargnées par une telle exposition au méthylmercure. Des conclusions présentées dans la revue Environmental Health Perspectives, qui doivent faire rappeler les lignes directrices alimentaires durant la grossesse*.
Nous devons accorder une attention particulière à l'environnement que nous réservons aux femmes enceintes et aux bébés, déclare Gwen Collman, directeur de recherche au NIEHS. Son étude est l'une des...
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