Dépistage Cancer

Cancer du Sein

 

Octobre rose 2014
A chaque femme le dépistage adapté à son niveau de risque

Pour la 10e année, octobre est le mois de mobilisation nationale contre le cancer du sein. L'occasion de rappeler que cette maladie demeure, malgré les progrès thérapeutiques, un enjeu de santé publique majeur : le cancer du sein est le 1er cancer en nombre de cas et la 1ère cause de décès par cancer chez les femmes en France.
Une femme sur 8 sera concernée dans sa vie par le cancer du sein. Aujourd'hui, le dépistage est une arme efficace contre ce cancer. Détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut non seulement être guéri dans plus de 90 % des cas mais aussi être soigné par des traitements moins agressifs, moins mutilants ou entraînant moins de séquelles...
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Le dépistage est le meilleur moyen de lutter contre le cancer du sein.

Avant 50 ans il est recommandé d'en discuter avec son médecin généraliste, un gynécologue ou un radiologue.

Après 50 ans, il est recommandé de participer au dépistage organisé qui permet un suivi de grande qualité 
et qui est pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale

 

Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins

Le sein est une glande qui produit le lait pour nourrir le nouveau-né. Il joue un rôle important dans la féminité et dans l'image que la femme a de son corps. Chaque sein est composé d'une vingtaine de compartiments, séparés par du tissu graisseux, contenant les lobules qui produisent le lait en période d'allaitement. Des canaux transportent le lait vers le mamelon. Les hormones sexuelles de la femme (estrogènes et progestérone) ont une grande influence sur les glandes mammaires.

Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins.

En France, il représente 36,7% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. On estime qu'en 2005, 49 814 nouveaux cas y ont été diagnostiqués et 11 637 décès ont été liés à ce cancer. Entre 1980 et 2000, le nombre de nouveaux cas a presque doublé, dans le même temps la mortalité n'a que très peu augmenté grâce à l'amélioration des thérapeutiques. Plus de 50 % des cancers sont observés après 65 ans, près de 10 % avant 35 ans. Aujourd'hui, le taux global de survie relative à 5 ans après le diagnostic est de 85 %.

 

L'importance du dépistage

Le dépistage du cancer du sein repose sur la mammographie.
Pratiquée régulièrement, elle permet de détecter des cancers du sein à un stade plus précoce, ce qui permet souvent des traitements moins lourds et améliore les chances de guérison.

Lorsqu'une anomalie est décelée, d'autres examens (échographie, ponction, biopsie) permettent de savoir s'il s'agit ou non d'un cancer.

En France, un programme de dépistage organisé du cancer du sein permet à toutes les femmes de 50 à 74 ans de bénéficier d'une mammographie de dépistage gratuite (pas de forfait de 1 euro) tous les deux ans.

 

Comment se passe le dépistage ?

Les examens de dépistage se font chez un radiologue :

  • avant 50 ans, il faut une prescription d'un généraliste ou d'un gynécologue ;
  • après 50 ans, une invitation est envoyée aux femmes tous les deux ans par la structure en charge du dépistage dans chaque département français. Avec cette invitation, les femmes peuvent choisir le radiologue de leur choix dans la liste proposée dans l'invitation.

En général, le radiologue palpe le sein pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalie (une boule par exemple.) Il réalise ensuite une mammographie, c'est-à-dire une radio des seins. La radio est en général analysée par le radiologue qui fait l'examen.
Dans le dépistage organisé, c'est-à-dire lorsque la femme se fait dépister en réponse à une invitation par les pouvoirs publics, toute mammographie normale ou bénigne est lue par un deuxième radiologue pour un résultat encore plus sûr. Cette seconde lecture permet de dépister près de 7 % des cancers du sein.

Si aucune anomalie n'est identifiée, le radiologue remet les clichés radio à la femme qui doit les conserver pour un prochain examen, le plus souvent deux ans après.

Si une anomalie est décelée, le radiologue peut proposer des examens complémentaires pour étudier la nature des anomalies. (Voir les examens du sein" ci-dessous).


L'autopalpation des seins

L'autopalpation des seins peut avoir de l'intérêt mais il est important d'apprendre à bien le faire. Le médecin traitant ou le gynécologue peut apprendre les bons gestes. Il ne remplace pas le dépistage réalisé par mammographie, surtout à partir de l'âge de 50 ans.

Qui est concerné ?

Toutes les femmes peuvent apprendre à se palper les seins. A partir de 50 ans, l'autopalpation ne remplace en aucun cas le fait d'aller se faire dépister en passant une mammographie.

Est-ce efficace ?

L'autopalpation peut avoir de l'intérêt pour détecter une éventuelle grosseur ou anomalies même s'il n'existe pas de preuve scientifique de son intérêt contrairement au dépistage par mammographie. Attention : la présence de modifications du sein ne veut pas dire qu'on a obligatoirement un cancer. Le mieux est de consulter son médecin traitant ou son gynécologue.

Comment on fait ?

L'autopalpation s'apprend, cela ne s'improvise pas. Il n'est pas possible d'apprendre à le faire par téléphone. Le médecin traitant ou le gynécologue peut apprendre les bons gestes.

A quelle fréquence doit-on le faire ?

Il n'y a pas de fréquence idéale. L'important est de le faire régulièrement, sans que cela ne devienne une obsession.

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