Chambre de bébé

Les produits de travaux  et de bricolage

Source INPES : guide de la pollution de l'air intérieur

L'exposition à des produits d'entretien, de bricolage, à des cosmétiques, à
des meubles en bois agglomérés ou vernis... peut avoir desconséquences sur la santé, et plus particulièrement pendant lagrossesse et les premiers mois de vie d'un nourrisson.

Les substances chimiques peuvent traverser la barrière placentairependant la grossesse et passer dans le lait maternel pendant la période d'allaitement.

Les foetus et les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables et l'exposition à certaines substances toxiques peut nuire à leur développement physique.

 

Qui fait les travaux :
  • C'est le père ou toute autre personne qui fera de préférence les gros travaux. La future mère doit éviter d'exposer le foetus aux produits toxiques.
Organisez les travaux :
  • Programmez et réalisez les travaux le plus tôt possible (en début de grossesse) afin que les substances chimiques qui se dégagent lors des travaux aient le temps de se dissiper avant l'arrivée du bébé.
     
  • Choississez des produits non polluants : peinture, vernis, colle (renseignez-vous dans les magasins).
     
  • Evitez les moquettes : les colles sont nocives et la moquette sera une source d'allergies aux acariens.
Meublez la chambre et décorez :
  • Meublez la chambre du bébé dans les 2 mois précédant la naissance. Les substances chimiques qui émanent des meubles neufs (peintures, vernis, colles, etc.) restent dans l'air pendant longtemps.
     
  • Aérez pendant le stockage, le montage et l'installation de nouveaux meubles.

Vérifiez le bon fonctionnement du chauffage

Source INPES : guide de la pollution de l'air intérieur

Attention !
Le monoxyde de carbone (CO )est un gaz inodore,
invisible et mortel parfois en moins d’une heure.

 

L'émission de monoxyde de carbone peut être provoquée par :
  • Le mauvais entretien des appareils de chauffage et de production d'eau chaude.
     
  • Une mauvaise ventilation ou aération du logement, surtout dans la pièce où est installé l'appareil à combustion.
     
  • Une mauvaise évacuation des produits de la combustion via les conduits.
     
  • Une mauvaise utilisation de certains appareils (chauffages d'appoint mobiles utilisés sur de longues durées, braseros utilisés comme mode de chauffage, groupes électrogènes placés à l'intérieur...).
Ce qu'il faut faire :
  • Respectez les consignes d'utilisation indiquées dans le mode d'emploi de l'appareil (chaudière, chauffe-eau...).
     
  • Chaque année, faites vérifier vos appareils par un professionnel qualifié et faites ramoner mécaniquement les conduits de fumée et de cheminée.
     
  • N'utilisez jamais en continu des appareils de chauffage d'appoint mobiles. Ils sont conçus pour une utilisation brève.
     
  • Si vous devez utiliser un groupe électrogène, ne le placez jamais à l'intérieur du logement, même dans la cave ou le garage.

 

Aérez votre logement au moins 10 minutes par jour
et davantage quand vous bricolez, cuisinez, faites le ménage, faites sécher du linge à l'intérieur ou prenez une douche ou un bain.

N'entravez pas le fonctionnement des systèmes d'aération
et entretenez-les régulièrement

 


La ventilation

La ventilation permet de renouveler l'air en assurant une circulation générale et permanente.

Elle peut être :

  • naturelle : l'air circule dans le logement par des entrées d'air « neuf » et des sorties d'air «pollué» (bouches et grilles d'aération que vous ne devez pas boucher),
     
  • mécanique : la VMC (ventilation mécanique contrôlée) est un système électrique de renouvellement automatique et continu de l'air. (La présence d'un système de ventilation est obligatoire pour tous les logements construits à partir de 1970, collectifs ou individuels.)

La ventilation à elle seule ne suffit pas. Elle ne permet pas totalement d'évacuer les polluants et l'humidité excessive. Pensez donc également à aérer en ouvrant vos fenêtres


Les produits d'entretien

Source INPES : guide de la pollution de l'air intérieur

Préparez l'arrivée du bébé :
  • Faites le ménage : profitez du séjour de la mère et du bébé à la maternité pour faire le ménage complet.
    Aérez au maximum la chambre et la maison.

    Eliminez les poussières (sol, tissus d'ameublement...) en passant l'aspirateur (changez régulièrement les sacs d'aspirateur).
    Les aspirateurs équipés de filtres HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) sont les plus efficaces pour retenir les poussières.
     

  • Limitez l'utilisation de produits d'entretien : évitez de les utiliser en grande quantité, et d'en utiliser plusieurs différents. Souvent, une petite dose suffit et seuls quelques produits sont vraiment nécessaires.
     
  • Préférez des produits naturels (bicarbonate de soude, vinaigre d'alcool, savon noir...).

     

 

Aérez votre logement
au moins 10 minutes par jour

et davantage quand vous bricolez, cuisinez, faites le ménage, faites sécher du linge à l'intérieur ou prenez une douche ou un bain.

N'entravez pas le fonctionnement des systèmes d'aération
et entretenez-les régulièrement (dépoussiérage).

 

 

 

 Dans la chambre de bébé

 

Les animaux sont exclus, ainsi que les fumeurs.

N'utilsez pas
de produits parfumés : bougies, encens, sprays

 

 


Votre enfant est couché dans son lit.
Vous le croyez en sécurité.

Savez-vous si son lit n'est pas dangeureux ? 

Les risques

Une extraction de la base de données EPAC (Enquête permanente sur les accidents de la vie courante, système européen EHLASS)a permis d'identifier, de 1996 à 2000, toutes causes confondues, 614 accidents ayant donné lieu à hospitalisation concernant surtout des enfants de moins de 5 ans (sur un total de 236 850 accidents de la vie courante).

  • La tranche d'âge globalement la plus touchée est celle des enfants âgés de 1 à 4 ans (80 %). Les chutes sont les accidents les plus fréquemment rencontrés : 92,6 % des cas chez les moins de 1 an, 94 % chez les 1 à 4 ans, 75 % chez les 5 à 9 ans.
  • Les lésions les plus fréquemment rencontrées sont des contusions, des plaies ouvertes et des fractures.
  • La tête est la partie la plus vulnérable ; elle a été touchée chez 86 % des moins de 1 an, 76,3 % des 1 à 4 ans et 50 % des 5 à 9 ans.
  • Des accidents plus graves ont été causés par des lits pliants. Il s'agit principalement de cas d'étouffement provoqués par un repliement intempestif du lit ou par le coincement d'un enfant entre le matelas et le sommier ou la toile du lit formant une poche.


Les conseils et précautions principales à respecter

Il faut, pour la bonne sécurité de l'enfant, être particulièrement attentif aux aspects principaux suivants :

  • si votre lit est ancien, vérifier l'espacement des barreaux (verticaux ou horizontaux) : un écartement trop important de ceux-ci (plus de 65 mm), dans la mesure où l'enfant pourra passer sa tête ou ses jambes, lui fait en effet courir un risque d'étranglement.
     
  • la qualité du lit doit être suffisante pour rendre impossible toute déformation qui risquerait d'être nuisible à l'enfant (par exemple dans le cas d'un lit en toile : le lavage de la toile ne doit pas risquer d'entraîner un rétrécissement de celle-ci susceptible de déformer les barreaux et d'augmenter ainsi leur espacement initial) ou une poche pouvant provoquer un coincement.
     
  • pour éviter tout risque d'étouffement, les dimensions du matelas doivent être adaptées à celles du lit (notamment pour les lits pliants tels que les « lits parapluie »). Ne rajoutez pas non plus un "tour de lit" accroché aux barreaux (risque d'ettouffement et d'enfouissement).
     
  • la hauteur des côtés du lit doit toujours être suffisante pour empêcher l'enfant de tomber lorsqu'il se met debout tout seul.
     
  • la peinture du lit doit être de bonne qualité pour que l'enfant ne risque pas, en enmordillant les bords, de l'écailler et d'en avaler des morceaux.
     
  • pour ce qui concerne particulièrement les lits pliants, il est indispensable de contrôler le bon état et la mise en place de tous les mécanismes qui maintiennent le lit en position ouverte et de vérifier qu'il n'existe aucun risque de coincement entre les différents éléments du lit, en particulier sous l'effet du poids de l'enfant. Le dispositif de pliage ne doit pas être manoeuvrable de l'intérieur par l'enfant. Il doit être particulièrement fiable et résistant.
     
  • il est absolument déconseillé de coucher un enfant de moins de 6 ans dans un lit en hauteur

Les gestes qui sauvent en cas de chute
  • S’il y a perte de connaissance prolongée
    - placez l’enfant en position latérale de sécurité - PLS -  pour éviter un risque d’étouffement. Respectez l’alignement tête, cou, corps de l’enfant pour allonger l’enfant sur le côté (crainte des fausses routes alimentaires dans les voies respiratoires).
    - appelez les urgences
  • S’il y a perte de connaissance brève
    - même si l’enfant reprend rapidement connaissance et qu’il a un comportement normal, une consultation médicale s’impose.
  • S’il n’y a pas de perte de connaissance
    - calmer l’enfant, le rassurer et le surveiller à domicile
    - soignez les plaies et les bosses
    - emmenez votre enfant à l’hôpital si :
         la plaie est importante,
         votre enfant change de comportement,
         votre enfant somnole,
         votre enfant vomit,
         ses pupilles sont de taille différente (asymétriques)

Appelez immédiatement un service d'urgence (SAMU, POMPIERS)
ou composez le 15 ou le 18 ou le 112 à partir d'un portable.


 Source : Commission de la Sécurité des Consommateurs - Lit pour enfant


Modèles

Vous trouverez dans le commerce :

des lits de 120x60 cm ou 140x70 cm

  • avec sommier à lattes espacées de 6 cm maximum.
  • parfois avec sommier règlable en hauteur (respectant une hauteur intérieure d'au moins 60 cm pour le niveau le plus haut).
  • dont l'espace entre les barreaux se situe entre 4,5 et 6,5 cm.
  • dont le matelas est adapté exactement à la taille du lit.
  • dont la peinture est parfaitement lisse et sans échardes ni écailles.
  • dont les bordures et angles sont parfaitement arrondis
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